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Centre National de la Recherche Scientifique
https://www.cnrs.fr/le 9 juin 2021
Nous avons aussi appris beaucoup d’informations sur l’éolienne flottante que nous nous apprêtions à approcher, par exemple elle se trouve dans une zone, appelé « site SEM-REV », d’un kilomètre carré. Cette zone est définie par quatre bouées, et n’est pas accessible à tous, tout comme le parc éolien du banc de Guérande. Elle s’y trouve depuis l’année 2017 et flotte à trente mètres au-dessus du fond de l’eau. Elle est tenue par des maillons qui ont pour but d’éviter que l’éolienne bouge trop, pour illustrer ses propos, le membre de l’équipe SEM-REV qui nous accompagnait nous a présenté un petit maillon de vingt kilos. Ce qui n’est rien comparé à la taille et surtout au poids de ceux qui retiennent l’éolienne, ils sont dix fois plus lourds que celui qui nous a été présenté (soit deux-cents kilos). Le diamètre des pales de l’éolienne est de quatre-vingts mètres et elle produit 2MW. Si le diamètre de ses pales avait été deux fois plus grand elle aurait produit deux fois plus d’énergie.
L’éolienne est reliée par un câble, long de vingt-deux km, à une sous-station. Ce câble concentre à lui seul 20kV. Il est aussi très lourd, un mètre de câble pèse vingt-cinq kilos, la pose a donc été difficile. A l’intérieur de la zone « SEM-REV », non loin de l’éolienne se trouve aussi un système houlomoteur qui convertit les vagues en énergie électrique. C’est un autre projet de recherche. Les travaux sur l’éolienne et en mer sont en général faits d’avril à fin septembre maximum. Dépassé cette période de l’année, les conditions de travail sont trop dangereuses (houle, condition météo,…) pour effectuer de quelconques travaux.